Ma mère, c’est mon agent !

Posted on Updated on

Ma mère, c’est mon agent. Elle me critique, m’encourage, me fait d’autres propositions par rapport à ce à quoi j’avais pensé. Elle est là et elle le sera toujours.

Je me suis lancée dans une grande aventure, sans vraiment demander l’avis de mes parents. Une fois mon livre terminé, je l’ai soumis à plusieurs maisons d’édition belges. J’ai fait face à pas mal de refus. Mais je ne leur ai pas dit. Cela fait partie des choses dont on ne peut être fier. Du coup, je n’ai rien dit.

Et puis, par le plus grand des hasards, j’ai croisé un autre écrivain : Eugénio Marra, auteur de “4 tableaux fleuris de récits inspirent le débat”. Cet homme m’a convaincue de me tourner vers les maisons d’édition françaises. Car nous nous exprimons en utilisant la langue française. Je me suis tournée vers le lys bleu éditions. Et mon travail a “suscité un vif intérêt”. J’avais reçu une approbation, une réponse positive. Mon roman avait, pour la première fois, une chance de se transformer en livre. La chance d’être mis en page, imprimé, vendu et LU ! Une chance unique, inouïe ! Tellement émue, les larmes coulaient, sans se faire prier.

Puis est arrivée la proposition de contrat type. Contrat que j’ai demandé à mon entourage de lire. Car je me lançais quand même dans une sacrée aventure. Le document lu et relu, je le signe non sans une certaine crainte. Et voilà, c’est fait! L’aventure de 3 mois débute pour produire ce roman. Le suspens est à couper le souffle! Toutes les étapes se suivent et se diffèrent les unes des autres. Lors de ces étapes, mes parents me donnent leur avis. Pas besoin de leur demander, ça sort tout seul. Et de manière spontanée et honnête, et pas que du positif! Même s’ils n’y connaissent rien grand chose, ils plongent à pieds joints dans mon univers et mon aventure. Et j’adore ça, je ne les remercierai jamais assez. Car même si ça semble être de la folie, ils sont là et ils me soutiennent.

J’ai commandé quelques exemplaires de mon roman. L’ouverture de la caisse a été filmée et de nombreuses photos ont été prises. Bien sûr, j’ai montré les photos à mon agent (ma mère): “Alors c’est bien, mais là on voit l’étiquette de suivi du colis sur la caisse en carton. Ta robe est belle, bien choisie, belle couleur, mais t’as oublié de refaire ta manucure! M’enfin!” dit-elle. Merci maman, merci d’être aussi franche car j’en ai besoin. Donc: nouvelle séance photo à prévoir. Parce que mon agent me l’a conseillé.

laurence-fauconnier-un-jour-de-pluie-roman

Maintenant, l’étape qui m’occupe et m’occupera un moment est celle de faire connaître mon roman. Pour l’instant, il est disponible à la vente sur le site officiel de la maison d’édition “Le lys bleu” mais aussi à la Fnac et sur Amazon.

Seulement voilà, l’accomplissement ultime serait de le voir en Belgique, dans une librairie bien connue, à la vitrine, avec pour présentation: “Nouveau: Un jour de pluie. Le livre que vous lirez encore et encore!”

Et c’est à moi de me bouger, d’entamer toutes les démarches nécessaires. Pour que ce rêve s’accomplisse. J’espère y arriver. J’espère un jour marcher dans une rue commerçante, passer devant la vitrine d’une librairie, m’arrêter, le voir, là, prêt à être acheté et lu. Là s’en suivra une séance photo importante. Suivra aussi une demande d’approbation de mon agent, avant publication sur mon site web et partage sur les réseaux sociaux.

Je serai également enchantée de croiser des acheteurs et lecteurs de mon livre. Qu’ils me reconnaissent (parce qu’il y a ma photo sur la quatrième de couverture du livre), qu’on ait un réel échange et qu’ils me demandent une dédicace ou une photo. Ce serait un pur bonheur!

Pouvoir connaître votre avis sur le roman serait très constructif pour moi. Savoir ce que vous avez apprécié ou non. Savoir si l’histoire et sa fin particulière vous ont plu. J’en serais ravie. Mais pour cela, c’est à vous de jouer!

Vous pouvez l’acheter et le lire ou passer le mot à des amis lecteurs. Une fois le mot passé, le mieux serait que la nouvelle se répande comme une traînée de poudre. Dans ce cas, il y aura plus d’acheteurs, donc plus de lecteurs. Qui dit plus de lecteurs, dit plus de compte-rendus possibles et plus d’échanges imprévisibles. Et mon roman deviendra sûrement connu ou se fera connaître. Je me doute qu’il faudra du temps.

Comme c’est mon premier roman, mon nom est inconnu au bataillon et mon style d’écriture aussi. Mais je ne doute pas que cela viendra. J’écris sur la sortie de mon livre sur mon site web. J’ai créé une publicité avec un QR code, publicité que j’ai imprimée et que je m’amuse à distribuer à mon entourage proche mais aussi éloigné. Mes parents et amis m’ont d’ailleurs demandé de leur laisser quelques exemplaires pour les distribuer de leur côté. Mes amis sont aussi mes agents en fait. Pour leur soutien sans faille, je les remercie grandement.

un-jour-de-pluie-laurence-fauconnier-résumé

Les étapes suivantes sont plus complexes, je dois me rendre en librairie pour proposer mon livre via mon distributeur, et voir si je vais avoir l’espoir de le voir en vente chez eux. Les réponses peuvent différer selon les points de vente, bien sûr. Je peux aussi demander de présenter mon ouvrage dans les journaux, sous forme d’interview ou encore à la radio. Les possibilités sont nombreuses, je n’en manque pas. Et ce n’est pas le moment d’avoir le trac! Pas le moment de faiblir ou de montrer trop d’émotions!

Moi qui suis fort émotive, je suis capable de verser une larme dès le premier compliment reçu sur mon ouvrage. Mais je ne peux pas. Je dois me montrer forte et présenter mon travail accompli, avec une grande fierté. Ce qui ne serait que normal me diriez vous. Mais ce n’est pas si évident pour tout le monde. Parler de soi et de ce qu’on a réalisé, vendre le produit en quelque sorte, se vanter de sa création, je trouve cela très compliqué à faire. Et je ne sais pas si j’y arriverais. Je vais néanmoins m’en donner tous les moyens possibles et inimaginables.

Et je compte sur vous, pour relayer l’info. Je ne veux pas que vous vantiez mon travail de quelque façon qu’il soit. Je voudrais, éventuellement, si possible, si vous en avez envie, que vous disiez que mon livre existe, à vos connaissances, à votre entourage proche et éloigné. Vous serez mes petits relayeurs d’infos, mes petits messagers adorés. Et c’est grâce à vous que l’histoire continuera. Vous serez les créateurs de chaque page reliée, l’une à la précédente et l’autre à la suivante.

J’ai ouvert le livre et débuté cette histoire, le cœur rempli d’espoir. J’espère que les pages se tourneront avec succès et bonheur. Mais que jamais je n’apposerai le mot “FIN” à cette magnifique histoire.

Catégories : Réflexions. Étiquettes : agent, écrire, livre, mère, et un jour de pluie.