Etes-vous énervant ?
Avez-vous déjà fait vos courses le samedi avant-midi, vers 11h ? Si vous avez un peu de patience, c’est un truc à faire. Vous allez découvrir à quel point les gens sont égoïstes. Ils ne pensent qu’à eux, comme s’ils étaient seuls au monde.
Le caddie
Derrière leur fameux caddie, la liste de courses en main, ils sont en mission. Ils parcourent les rayons du magasin, s’arrêtent, déposent leur caddie et vont chercher un truc à l’autre bout du magasin. Ils croisent Georgette qu’ils n’ont plus vue depuis un mois : « Et qué nouvelle de ? » Tout cela en monopolisant une largeur de rayon, sans se rendre compte qu’ils gênent le passage. Mais si vous leur faites la réflexion « Pardon, je voudrais passer » ; c’est vous qui devenez gênant. Les rôles s’inversent et le client gênant souffle et se plaint. Et vous vous sentez de trop, prêt à vous excuser. Alors que vous vouliez seulement passer, sans déranger.
Et c’est partout pareil car, de manière générale, les gens sont dérangeants ! Ils ne comprennent pas que la manière selon laquelle ils agissent n’est pas correcte.
Le restaurant et plus
C’est comme le couple ou la famille qui sort tard le soir au restaurant avec un bébé ou des enfants en bas âge. C’est évident que ces petits êtres seront dérangeants. Ils ont faim et ils sont fatigués. C’est le pire endroit pour eux avec le bruit, les lumières et toutes les odeurs. Ils devraient être en pyjama bien au chaud, dans leur lit douillet. Mais comme ils n’y sont pas, ils hurlent, pleurent et crient à pleins poumons ! Ils dérangent.
Je me doute que ce n’est pas évident pour tout le monde mais le mieux serait de faire garder les enfants pour passer une merveilleuse soirée en amoureux, en famille ou entre amis. Ils vous accompagneront plus tard et colorieront le verso du set de table en regardant un énième épisode de leur dessin animé préféré. Mais plus tard, pas maintenant. Vous aurez tout le temps de passer d’agréables moments en leur compagnie.
Quand vous êtes au restaurant ou à tout autre évènement qui vous permet de vous rassembler à plusieurs autour d’une table, il n’y a pas que les bébés qui sont énervants. Avez-vous déjà croisé les gens qui crient au lieu de simplement parler ? Ils se placent souvent à la table juste à côté ou derrière la vôtre. Ils crient et racontent leur vie à qui veut l’entendre. Le problème est que toute la salle les entend. Seulement, on s’en fiche de savoir que Gérard a nettoyé sa voiture jeudi, qu’il a emmené son chien chez le vétérinaire et que tout augmente sauf son salaire. On peut connaître ce type de personne sans même lui avoir parlé une seule fois. Ils sont inévitables, c’est comme un rite de passage. Vous devez vous en coltiner un, au moins une fois.
C’est comme celui ou celle qui vous parle aux toilettes. Je ne sais pas comment ce lieu dégoûtant et malodorant peut, pour eux, devenir le meilleur endroit pour entamer une discussion. Laissez-moi tranquille, de base, je devais juste aller faire pipi mais je n’y arriverai pas puisque je suis déconcentrée.
Tu te sens fixé ?
Donc lors d’une soirée « normale » en famille ou entre amis, vous êtes censé vous amuser, rire, parler de tout et de rien, et c’est le cas. Sans compter sur le regard toisant de la personne dans votre angle de vision gauche. Elle est là, aussi en bonne compagnie semble-t-il mais, et sans aucune raison, elle vous fixe du regard. Pendant des moments qui semblent très longs. Et lorsque je me fais fixer par quelqu’un, je ne sais pas vous, mais je me sens très mal à l’aise car je me demande ce qui cloche chez moi. C’est un sentiment d’étouffement non-voulu et non-justifié.
Et ça peut arriver n’importe où, lors d’une marche, dans une brocante, dans un magasin ou encore en boîte de nuit. C’est très fréquent et encore une fois, je ne vois pas pourquoi les gens font cela. Lorsque vous vous baladez tranquillement main dans la main et qu’un individu vous fixe longuement, c’est très gênant. Et si vous le fixiez en retour jusqu’à ce que vous vous croisiez, que se passera-t-il ? C’est à tester, tiens.
Parmi les gens dérangeants, on a aussi ceux qui promènent leur chien, quand ce n’est pas leur caddie ou autre sac à roulettes encombrant. Vous marchez sur le sac ou sur la patte du chien et c’est vers vous que le maître se retourne et vous foudroie d’un regard désapprobateur. Alors que la minute d’avant, vous vous preniez la partie métallique dans le mollet (ça donnera un beau bleu demain). Ou que le chien était en train de vous renifler la jambe tel le prochain poteau sur lequel il a l’intention d’uriner. Et lorsque ce n’est pas le sac, le caddie ou le chien, c’est la poussette. Poussette qui est, la plupart du temps, totalement inutile car il n’y a personne dedans ! Le bébé est dans les bras du papa et la maman balade la poussette vide, ou inversement. Mais pourquoi ?
Tous ces gens ou ces cas de figure sont dérangeants. Si vous vous êtes reconnus dans un des cas cités, mes excuses mais vous savez dorénavant que vous êtes énervant. La première étape est de s’en rendre compte et la deuxième et dernière étape est d’arrêter cela de suite. Car lorsque vous vous comportez de la sorte, vous faites fuir les autres et personnellement, vous me faites perdre foi en l’humanité.
Pour une entente correcte et afin de passer de bons moments, continuez à sortir et à profiter de la vie. Mais avant de prendre vos affaires, demandez vous ce qui est vraiment nécessaire. Vous faut-il vraiment un caddie ? La poussette est-elle indispensable ? Le chien ne serait-il pas mieux à la maison, dans le jardin ? Je vous laisse y réfléchir…
Vous comprendrez ici que j’ai abordé les cas extrêmes des situations et des personnes les plus dérangeantes qui soient. Que la vie de tous les jours n’est pas tout le temps aussi anormale. Mais que ces situations sont tout à fait plausibles car je les ai déjà vécues, et plus d’une fois. Alors, ensemble, rendons-nous compte de notre comportement et rendons nos petites sorties et nos petits moments les plus agréables possibles ! Et si vous croisez un caddie égaré par une petite mamy, vous pouvez toujours lui ramener gentiment en lui rappelant que celui-ci, ne disposant pas de laisse, ne la suivra pas à la trace.